Marc Ronvaux - Une Histoire du Namurois Une histoire de Namur et de sa région qui aille au-delà de la courte synthèse ? Depuis le XVIIIe siècle, on n’avait plus osé cette entreprise. Voici, en vingt-quatre chapitres, un large tableau du passé de la capitale wallonne, de l’ère géologique à l’an 2020, dans un ouvrage dense, richement illustré, et qui laisse leur part au vécu des hommes et à la curiosité. Le lecteur partage la vie de ses devanciers sur les rives de Sambre et de Meuse. Il explore d’abord les sites préhistoriques, parcourt les voies romaines, scrute les obscurités du Moyen Âge. Il découvre l’intérêt stratégique d’une place qui devient le rendez-vous des armées, subit parfois les caprices de la nature. Puis, Namur n’est plus qu’une province, une ville, et non plus un comté. Après le temps des révolutions, l’histoire change de forme, et hormis les épisodes dramatiques des deux guerres mondiales, il est moins question de batailles que de société ou de développement urbain. Restée à l’écart de la révolution industrielle, timide voire timorée, Namur dépasse les misères d’hier pour cultiver le bien vivre paisible qui fait son identité. Cet ouvrage est la réédition en un volume unique des trois tomes parus de 2014 à 2016. Revu, augmenté et mis à jour, il intègre les apports des recherches récentes, des dernières découvertes archéologiques et de l’actualité. Un incontournable dans la bibliothèque de tout Namurois curieux de son passé. Prix : 35 € - Le livre dans son format d’origine est épuisé ! Nous vous proposons ici une réimpression plus économique 616 pages, format 210x297 mm, dos collé, papier 90 gr noir et blanc. ISBN : 978-2-930760-11-7 Marc Ronvaux - Namur à la carte L’homme a tôt ressenti le besoin de représenter son territoire, de tracer sa route sur le papier ou le parchemin. Dès la fin du Moyen Âge, il a cherché à figurer la terre avec exactitude et non plus seulement dans une démarche religieuse. C’est dans nos régions que la cartographie a pris son essor et connu son âge d’or, coïncidant avec l’expansion de l’imprimerie. Bien vite, elle est devenue un art, reflétant les tendances du temps, baroque ou classicisme. De tout temps aussi, elle intéressa les princes, car elle était enjeu de pouvoir et nécessité pour les armées ; le Roi Soleil créa ainsi son corps d’ingénieurs géographes. On sait le rôle militaire de Namur : il était naturel que cette ville retînt plus qu’une autre l’attention des cartographes, notamment des Français, dont les travaux annoncent les grands noms de la fin du XVIIIe siècle et préfigurent nos cartes d’état-major. On compte environ cent quarante cartes du Namurois, du XVIe siècle à 1830, sans compter les plans de la ville. Peu de raretés en ce nombre, car la passion des géographes en chambre a souvent amené les imprimeurs à user leurs cuivres plus que de raison. Leur collection est cependant passionnante, et dans ce qui est déjà son dixième livre, Marc Ronvaux tente de démêler l’écheveau de ces lignées de cartographes, de graveurs et d’éditeurs qui donnent du pays de Namur une image surprenante. En 148 pages en couleur, Namur à la carte alterne des chapitres passionnants : vue générale de la cartographie et de ses techniques, grands noms de la cartographie namuroise du XVIe au XVIIIe siècle, mais aussi analyse « à la loupe » de cartes intéressantes et aperçus thématiques. Parfois aussi, la carte se fait mystère, avec ce curieux lac de Malonne, ou œuvre d’art par la beauté de certains cartouches. La curiosité de cette promenade nouvelle ne doit pas tout à l’imagination des auteurs de cartes : c’est qu’au fil des siècles, par ses toponymes, ses chemins, et jusque dans les îles de Meuse ou les boucles de la Sambre, le pays a bien changé… Prix : 20 € 148 pages en quadrichromie 115 gr 160x240 mm ISBN13 : 978-2-9600662-2-7 Marc Ronvaux - Namur tire son plan Après « Namur à la Carte », qui parcourait la cartographie ancienne de notre région, nous changeons ici de lorgnette pour envisager Namur à plus petite échelle. C’est que si l’histoire des plans anciens est aussi riche et passionnante que celles des cartes, elle ouvre de nouvelles perspectives à l’amateur d’histoire locale ou de documents anciens... On recense environ 150 plans de Namur, du XVIe au XIXe siècle. Dans ce fonds touffu dont aucun répertoire n’a vraiment fait le tour, il est malaisé de faire la part du vrai et du faux, tant abondent, au gré de filiations rarement avouées, les erreurs, fantaisies et curiosités. Les grands sièges de Namur s’y taillent la part belle : c’est l’occasion de les revivre sur le terrain, tels que les ont retracés les ingénieurs militaires ou les éditeurs soucieux de flatter leur roi. Chaque époque a aussi laissé, avec un bonheur inégal, le souvenir des quartiers de la ville et de ses environs, l’image de ses remparts et de sa citadelle. Quelle meilleure façon de parcourir les rues et places du Namur des temps anciens, d’en évoquer l’histoire, racontée à la lumière des découvertes archéologiques et des études les plus récentes ? Prix : 15 € 132 pages 160x240 mm SBN : SPONTIN, de sang et de feu le village de Spontin et la région d’Yvoir dans la tourmente d’août 14 par Jean Germain et Ben Schraverus Août 1914. En route vers Paris, les Allemands sont arrêtés sur la Meuse à Dinant. Pour des raisons difficiles à déterminer, les troupes de réserve de la 3e armée saxonne s'en prennent sauvagement aux habitants de Spontin, qu'ils accusent d'être des "francs-tireurs". Une guerre faite aux civils, presque pour meubler les loisirs d'armées de réserve frustrées. Pour commémorer le centenaire de ces douloureux évènements, nous redonnons la parole aux témoins de l’époque, qui racontent leur tragédie avec leurs mots à eux, avec leurs émotions et leurs sentiments. En y associant une illustration, variée et interpellante, nous avons l'espoir de faire revivre ce "tsunami" qui a traversé notre village ce funeste dimanche d’été 14, d'en rafraîchir la mémoire et d'entretenir la petite flamme du souvenir. Prix : 12 € ISBN : 978-2-930760-02-5 Jean Germain, Ciney, ville et villages Noms de lieux et de rieux, noms de rues et de rus Le patrimoine toponymique – les noms de lieux habités, les noms de ruisseaux, les noms de rues – relève de ce que l’on appelle le patrimoine « immatériel » d’une communauté, celui qu’on ne voit pas mais qui est en fait très présent. Un patrimoine déjà ancien, et même très ancien, mais toujours vivant et utilitaire. Les toponymes ne sont-ils pas la trace la plus ancienne de l’existence et du vécu de nos ancêtres qui nous ont précédés sur ces terres ? En même temps, ces toponymes, ces noms de lieux, ils vivent encore dans notre vie de tous les jours ; nous les voyons, nous les utilisons, nous les prononçons en permanence, sans nous en rendre compte. Ils ont vieilli certes, mais en même temps ils sont intemporels, ils échappent aux outrages des ans. Dans ce livre, on découvrira successivement les noms de lieux principaux, ville, villages, hameaux, fermes, tous ces lieux habités de notre commune de Ciney. Une deuxième partie est consacrée aux cours d’eau, dont nous ne connaissons que les plus importants. Dans une troisième partie, ce sont les noms de rues et de places, de chaussées et de squares, de ruelles et de sentiers, de « tiges » et de venelles qui retiendront notre attention. Prix : 12 € ISBN 978-9600662-7-2 J.-B. Gramaye - Le pays de Namur 1606 traduit du latin par Marc Ronvaux Au début des années 1600, Mgr Buisseret, évêque de Namur, hébergeait Jean-Baptiste Gramaye, un jeune prêtre qui venait d’être nommé historiographe des princes et des provinces de Belgique et entreprenait la description et l’histoire de nos principales villes. Homme fascinant que ce Gramaye, né à Anvers en 1579, arriviste, curieux et savant de tout, mélange de dévotion outrancière, de roublardise et d’infatigable énergie. On le voit chercher les reliques aux quatre coins d’Europe pour compte de l’archiduc Albert, publier le Pater Noster en 107 langues, mener des missions secrètes dans une Europe déchirée par la guerre de Trente ans. Capturé par les corsaires barbaresques au cours d’une mission, il restera comme l’évêque d’Afrique, organisant le culte des chrétiens prisonniers au cœur de l’Islam puis, une fois libéré, se dévouant sans compter à leur cause. Le Namurcum de Gramaye est la première histoire imprimée de Namur. Il connut un grand succès avec plusieurs éditions, de 1607 à 1708, et servit aux historiens du XVIIIe siècle, De Marne et Galliot. L’œuvre est une compilation d’anciennes chroniques, truffée d’erreurs et de naïvetés, mais son premier intérêt est ailleurs : elle montre comment leur identité et leur histoire était reçues par les Namurois, voici quatre siècles. Au-delà du plaisir qu’il y a à lire ces documents anciens pour la saveur de l’écriture et la curiosité de la narration, il fallait donc traduire Gramaye et il fallait l’éditer. Le latin de Gramaye n’est pas celui de Cicéron ! Infatigable chroniqueur de sa ville, Marc Ronvaux s’est donc lancé dans un passionnant jeu de pistes pour sortir le Namurcum de ses obscurités et le couler dans une langue bien vivante. Il propose aujourd’hui aux Namurois quelques-uns de leurs plus vieux papiers de famille… Prix : 12,50 € ISBN 978-2-9600662-1-0